Je n’ai vu ce jeune Ministre qu’une seule fois, lors de sa conférence de Presse à son département mais si je pense qu’il faut soutenir ce technocrate au lieu des tapages inutiles actuels, c’est pour ces raisons:
1. Nommé en octobre 2020, il a posé en un mois un diagnostic complet de la situation de l’EDM et envisager les ripostes. Là où un autre Ministre ordinaire prendrait 6 à 12 mois rien que pour comprendre les dossiers. Ça on s’en fou, c’est la transition et elle doit régler tous nos problèmes.
2. Le Ministre dans son diagnostic a compris que la cause première des délestages, c’est le manque de carburant dans les centrales ! Eh oui, que ça ! La cause profonde est la fraude des carburants. Là, le Ministre a freiné la fraude en instaurant un contrôle des livraisons et entend bientôt instauré la télémétrie. Mais, Problème : ceux qui animent cette mafia de milliards des carburants en veulent au ministre et financent des activistes contre la nouvelle équipe. Mais on s’en fou de tout ça, on veut pas de coupures ! D’accord !
3. Délestage d’électricité : la faute au manque d’entretien et aux travaux en coupendant 20 ans, les équipements n’ont pas été renouvelés ou maintenus comme il se doit, donc forcément on aura des difficultés. Et comme solution d’urgence, Lamine Seydou TRAORE a pris des dispositions pour sécuriser la fourniture sur le plan contractuel avec les pays voisins, notamment les 100 mégawatts de la RCI.
4. Pour mieux sécuriser Bamako, le Ministre a financé et installé en février 2021, des nouvelles unités de secours de 40 mégawatts dont 20 mégawatts à Badalabougou et 20 autres dans la cour de l’Institut d’économie rurale (IER) à Sotuba. Voilà pourquoi, il ya moins de coupures cette année comparativement aux autres années. Là on s’en fou, c’est le Malikoura, on veut courant !
5. Le Ministre Lamine Seydou a lancé en février encore, un mois après sa nomination, la réalisation d’une centrale de 100 mégawatts à Sirakoro, et les travaux sont à 30%. Quelle prouesse ! Là aussi, on s’en fou, on veut courant !
6. Lamine Seydou a lancé les travaux d’une nouvelle centrale hydroélectrique de 56 mégawatts à Koulikoro dans le cadre du projet Kégné, qui, une fois terminé, sécurisera la consommation de Bamako et un partenariat a été signé.
7. Lamine Seydou a accélérer le projet de Gouina qui augmentera la capacité du système OMVS de 52%. La fin des travaux est prévue pour septembre 2021. On s’en fout de ça on veut courant maintenant ! Et c’est tout.
8. Le Ministre projette avec l’accord de Bah Daw et Moctar Ouane la réalisation de 3 grands barrages hydroélectriques permettant d’ici 3 ans à mettre fin à l’importation de l’électricité donc notre notre indépendance énergétique. Heee, tieee tous ça ce sont des pipeau ! On veut courant et c’est tout !
8. Sur 2.300 milliards de Fcfa», nécessaire à l’indépendance énergétique du Mali, le Ministre Lamine Seydou Traoré a, dans le cadre du partenariat public-privé a signé des contrats pour réaliser un investissement de 1.400 milliards de Fcfa dans notre pays.
9. Le Ministre a pu convaincre les PTF, ( banque mondiale et Union européenne etc…) à financer une parti du reliquat de 2300 milliards de francs CFA et des financements ont été conclus avec des opérateurs privés et les partenaires techniques et financiers ont mobilisé 400 milliards de Fcfa.
10. Pour les 500 milliards de Fcfa, bouclant les 2300 milliards, il appartient au Ministre de l’économie et des Finances de mobiliser cette part de l’État.
Après tout cela, des nostalgiques des tapages et débrayages veulent nous taper le tympan en nous faisant croire que rien n’a été fait, ou que tout doit être fait ce soir et maintenant ! Et ce n’est pas faute d’avoir compris, il y en a qui ont passé des heures à poser des questions au Ministre en face mais vont mélanger les gens quand même. Quel est finalement leur mobile ? Mali ko tè, courant Ko tè, wari ko do !
Wa Lamine Seydou TRAORE, s’il te plaît va mettre l’argent dans l’entretien des centrales de Selingué où deux turbines sont en pannes et abandonné depuis 5 ans. Ça vous fera avancer plutôt que de tenter de satisfaire la misère des éternels preneurs de la rue.
Seydou Oumar Traoré, Journaliste.
